Nous recevions Henri Ostrowiecki auteur du livre « La demi-douce » – (Les Editions des Rosiers- mars 2011). Nous étions nombreux venus écouter le récit peu commun d’Henri Ostrowiecki.
Ce livre raconte l’histoire d’un petit garçon qui a perdu ses parents dans la Shoah. A l’âge de 4 ans, il est par miracle rescapé de la rafle du Vel. d’Hiv. du 16 juillet 1942. Recueilli par sa tante, il grandit dans un milieu de juifs polonais qui exercent le métier de négociant en métaux et chiffons. Ayant raté son concours d’entrée en sixième, il suivra les cours d’une école professionnelle et devient ouvrier ajusteur. Une partie de sa jeunesse est captée par l’usine alors qu’il n’aspire qu’à retrouver le chemin des études (études qu’il entamera au CNAM et qui dureront 10 ans).
Il sera ensuite enrôlé sous les drapeaux pendant la guerre d’Algérie. Soudain, une nuit de garde, Henri éprouvera le besoin d’écrire. C’est l’histoire de la rafle que sa plume va retracer.
Il faut lire le texte de cet homme qui revient s’habiter après des siècles de silence.
Ce passionnant récit se terminera par la projection d’un film émouvant.
Le Compte rendu complet a été publié dans le « bulletin Nahar Misraim » N°49.
