David Nahmias, né à Alexandrie, nous a fait le plaisir de revenir pour son roman « Le Rossignol d’Alexandrie », publié en 2012 (collection Amarante chez l’Harmattan). C’est sa seconde création évoquant l’Égypte, et le dernier de ses nombreux ouvrages.
En 2005, nous avions déjà reçu David Nahmias et son père Joseph venus nous présenter leur livre à quatre mains, Alexandrie, mémoires mêlées.
Le livre nous plonge dans l’Égypte des années 40 et 50 ; Il raconte le destin d’une jeune fille, Naïma, vivant dans un quartier misérable d’Alexandrie, à Zawyet el Aarag. Elle est dotée d’une voix merveilleuse. Peu à peu elle est reconnue, par un vieil homme, Fawzi, et par ses parents. Franchissant plusieurs étapes, elle devient une vedette du cinéma égyptien.
De nos échanges avec l’auteur nous découvrons un peu les mystères de la transmission. Comment David Nahmias, arrivé en France à l’âge de 7 ans, a-t-il pu écrire un roman si authentique sur l’Égypte et les égyptiens ?
Il y a sans doute au départ les cahiers que son père Joseph avait couvert depuis l’enfance, retraçant minutieusement certains évènements et la vie journalière d’Alexandrie dans les années 30, 40 et 50. Il y a surtout le talent et la sensibilité d’écrivain de David Nahmias qui a capté auprès de ses parents une réalité qu’il n’avait pas connu lui-même.
