« Cela ne sera pas un rêve », (aux Éditions Jean-Pierre Fayol, 2009), Conférence de Line Meller Saïd
Le titre du livre paraphrase la célèbre formule de Théodore Herzl sur la genèse du mouvement sioniste. Le roman nous présente une très touchante histoire née des témoignages de membres de la belle famille polonaise de Line Meller.
L’héroïne Léa est née à Radomsk en Pologne. Au début des années 20 elle découvre avec émerveillement le mouvement sioniste Tseïré Tsion. Elle partira en Eretz Israël en 1924 malgré l’opposition de ses parents et sera accueillie sur le quai de Jaffa par son fiancé Abraham qu’elle avait connu au mouvement de jeunesse. Nous suivons le jeune couple dans sa nouvelle vie à Tel-Aviv, vie dure mais exaltante.
Pendant la seconde guerre mondiale, l’effroyable nouvelle de l’extermination des juifs d’Europe – et particulièrement de Pologne – plonge Léa dans un état de choc. Elle s’en relèvera très difficilement pour consacrer sa vie à l’aide aux survivants de la Shoah et notamment à ceux de Radomsk. Léa devient, alors, une véritable « mère courage ».
Le bel exposé de Line Meller est à la hauteur de son livre. Et le fait qu’il résulte d’une histoire vraie ne lui donne que plus de valeur.