Association pour la Sauvegarde
du Patrimoine Culturel
des Juifs d’Égypte

07/01/2012 – Naim Kattan

Le samedi 7 Janvier 2012, nous avons eu le plaisir d’écouter M. Naïm KATTAN venu nous parler de son dernier livre  » Adieu Babylone ». Natif de Bagdad, l’auteur y a effectué ses études secondaires à l’école Israélite Universelle. Remarqué par un examinateur lors d’un oral, il a obtenu une bourse d’études pour la Sorbonne. Après quelques années passées en France, il s’installe finalement au Canada où il est nommé par le gouvernement « Directeur des Arts ».

Naïm Kattan

Au cours de son exposé, M. KATTAN nous révèle l’influence importante des Juifs d’Irak, bien que constituant une petite minorité. Ainsi, le jour de Kippour, la plupart des administrations du pays tournaient au ralenti. Lorsqu’elles n’étaient pas fermées ! On apprendra aussi que les juifs étaient installés dans le pays depuis plus de 26 siècles ! Le coup d’état pronazi d’El Kilani et la naissance de l’Etat d’Israël sonneront le glas de cette communauté prospère et bien intégrée.

Les juifs irakiens considérés comme indésirables seront contraints à l’exil.

C’est ainsi que Naïm KATTAN deviendra un globe-trotter sillonnant tous les continents. C’est l’histoire de ces épisodes que nous conte ce grand auteur.

Michel Mazza

Adieu, Babylone : Mémoires d'un Juif d'Irak - Naïm Kattan

Naïm Kattan nous a parlé de son livre « Adieu, Babylone : Mémoires d’un Juif d’Irak : Roman», mais également et surtout de la communauté juive irakienne aujourd’hui disparue et de la situation actuelle de ce pays.

Né en 1928, à Bagdad, où il fait ses études secondaires et de Droit, Naïm Kattan reçoit ensuite une bourse du gouvernement français en 1947 et il fait des études littéraires à la Sorbonne. En 1954, il émigre au Canada où il participera activement à la vie culturelle en fondant d’abord le Bulletin juif de langue française, première publication du genre (interculturel) au Québec. Il enseignera bientôt la littérature française à l’Université Laval.

Ce roman, paru d’abord à Montréal (Editions La Presse, 1975), puis à Paris (Julliard,1976)
il est réédité trente ans plus tard en mai 2003 chez « Albin Michel » et en juin 2005 à la « libraiirie Québécoise » et prend à la lumière de l’histoire immédiate une intensité singulière.

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